Antikor

Oligoéléments et vitamines

Des éléments indispensables

Les oligoéléments et les vitamines sont indispensables à la bonne santé des animaux d’élevage. Les carences fortes se traduisent par des symptômes graves (raide, myopathie, marasme, mortalité, etc.).

Notamment pour la résistance aux infections

Les subcarences, plus fréquentes, sont responsables d’une immunité plus faible des animaux et donc d’une plus grande sensibilité aux infections.

Oligoéléments comme vitamines ont de nombreuses fonctions dans l’organisme, mais participent souvent pour les plus importants au système antioxydant, moyen de défense indispensable contre les infections.

Mais une toxicité possible

Ces éléments ont aussi une toxicité à des doses plus ou moins élevées. En particulier, les ovins ne supportent pas plus de 15 mg/kg de MSI (matière sèche ingérée), alors que leurs besoins s’établissent aux alentours de 10 mg/kg de MSI. Plus généralement, des distributions excessives de sélénium, de zinc, de vitamines peuvent se traduire par une intoxication des animaux.

Besoins des animaux et apports de la ration : une estimation délicate

Les besoins des animaux dépendent de leur stade physiologique. Ils sont particulièrement importants en fin de gestation et en début de lactation.

Les apports varient en fonction de l’alimentation. Au pâturage, les besoins en vitamines AD3E sont largement couverts tandis que les apports sont nuls avec une ration conservée (foin, ensilage, enrubannage, etc.).

Les apports d’oligo-éléments par l’alimentation dépendent de la nature des sols. Les carences seront, par exemple, plus marquées sur des sols acides. La carence en sélénium semble systématique en France, tandis que pour les autres oligoéléments, les niveaux de carence sont variables.

Une estimation à titre indicatif

Du fait de cette variation (sols, alimentation, niveau de production), on ne peut qu’avoir des valeurs indicatives d’apports en oligoéléments et vitamines. Le présent outil est destiné à vérifier que le minéral utilisé répond à peu près aux besoins des animaux en fonction de leur espèce et de leur stade physiologique. Il ne prétend pas donner une indication définitive et l’observation des animaux associée à une analyse critique de la ration restent une démarche indispensable.

De ce fait, le site ne saurait tenu responsables de problèmes causés sur un troupeau par une application aveugles des informations obtenues.

Unités et valeurs

Les besoins en oligoéléments sont estimées en mg/kg de matière sèche ingérée ( mg/kg et ppm – parties par million – sont équivalents). Un femelle en fin de gestation à une capacité d’ingestion plus faible qu’une femelle en lactation. Les recommandations sont donc différentes.